Différences entre les versions de « Le Climat »
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+ | L'humidité relative est souvent appelée degré hygrométrique. Elle est mesurée à l'aide d'un hygromètre. | ||
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+ | La pression de vapeur saturante, quant à elle, correspond à la pression partielle de vapeur d'eau contenue dans l'air saturé. La pression de vapeur saturante est une fonction croissante de la température. Ainsi, pour une même quantité d'eau dans l'air, un air chaud aura une humidité relative plus basse qu'un air froid. Ainsi, pour assécher l'air (au sens de l'humidité relative), il suffit de le réchauffer. | ||
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+ | === Les optimums de l'humidité relative === | ||
+ | Les optimums vont évoluer selon le stade de la plante, en effet, ils vont notamment dépendre du degré de développement du système racinaire. | ||
+ | Les valeurs usuelles communément admises sont : | ||
+ | Boutures : 90% | ||
+ | Germination (1ère semaine): 80% | ||
+ | Début de croissance (2ème semaine): 70-80% | ||
+ | Croissance (3/4 semaine): 60-70% | ||
+ | Phase végétative (5/6 semaines): 50-70% | ||
+ | Début de floraison (7/8 semaines): 50-70% | ||
+ | Floraison (9/12 semaines): 50-60% | ||
+ | Maturation (13 semaines à récolte): 30-40% | ||
+ | Une H.R faible en fin de floraison favorisera la production de trichomes, et réduira le risque de moisissures. | ||
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+ | == Les pathologies liées à l'humidité relative == | ||
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+ | === L'antrachnose === |
Version du 25 avril 2008 à 08:13
Introduction
Le climat est l'ensemble des phénomènes météorologiques qui caractérisent l'état moyen de l'atmosphère et son évolution en un lieu donné. Dans le cas de la culture intérieure, on pourrait le réduire à la part aérienne du biotope restreint de nos espaces de culture.
On peut le caractériser par :
Sa composition :
Azote (N2)= 78.09%
Oxygène (O2)= 20.95%
Dioxyde de carbone (CO2)= 0.035%
Gaz rares divers
Sa température
Son humidité relative
Une fois ces paramètres définis, il va falloir étudier comment les contrôler....
Le Dioxygène (O2)
Le dioxygène est une molécule composée de deux atomes d'oxygène, noté O2, qui est à l'état de gaz aux conditions normales de pression et de température.
Rôle du Dioxygène
C'est un élément essentiel de la respiration cellulaire. La respiration cellulaire est une réaction chimique d'oxydo-réduction qui fournit l'énergie nécessaire à une cellule pour fonctionner. La respiration cellulaire nécessite :
- un carburant ; il s'agit du glucose
- un comburant : l'oxygène
Cette réaction produit :
- du dioxyde de carbone CO2
- de l'eau H2O.
La réaction globale est :
C6H12O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O
Cette réaction chimique se fait selon trois étapes : 1. la glycolyse , dégradation du glucose en pyruvate ; 2. le cycle de Krebs : le pyruvate est dégradé en CO2 et en H2O ; l'énergie libérée est stockée sous forme d'ATP (adénosine triphosphate), de NADH (nicotinamide adénine dinucléotide réduite) et de FADH2 (FAD réduite) ; 3. la chaîne de transport des électrons : les molécules de FADH2 et de NADH réagissent et cèdent leurs électrons (oxydation) à d'autres molécules.
La réaction chimique est une réaction enzymatique qui a lieu dans les mitochondries des cellules chez les êtres pluricellulaires (plantes et animaux) et la plupart des êtres unicellulaires (en fait, chez les eucaryotes), et dans le cytoplasme chez les bactéries (procaryotes).
C'est une réaction aérobie, c'est-à-dire nécessitant un environnement oxygéné. Il existe d'autres réactions anaérobies, pouvant fournir de l'énergie sans oxygène : la fermentation lactique et la fermentation alcoolique.
L'ATP ainsi produite pourra être dégradée sous forme d'ADP ; c'est cette dégradation qui libère l'énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule.
L'apport en O²
Les échanges gazeux liés à la respiration et ceux de la photosynthèse sont des mécanismes complémentaires. De jour, la photosynthèse est le processus dominant (la plante produit davantage de nutriments qu'elle n'en utilise durant la respiration). De nuit, la respiration devient le processus exclusif (la plante consomme des nutriments pour sa croissance ou d'autres réactions métaboliques). Le Dioxygène est un élément indispensable à la vie. Même si les plantes autotrophes chlorophylliennes sont globalement excédentaire dans leur balance O²/CO², il est nécessaire de leur apporter constamment de l'air frais ce qui implique : -un renouvellement constant de l'air même en période de nuit, -un substrat permettant les échanges gazeux au niveau racinaire.
Le CO2
lien vers le guide sur Le CO2
La température
La température définit le degré d'agitation des particules qui composent un système. Elle se mesure au moyen d'un thermomètre et est l'objet de la thermométrie. La température ambiante est la température de l'environnement. n.b: On mesure la température à l'ombre à la même hauteur que l'apex.
Interactions Température/Humidité
Ces deux facteurs sont liés. Une forte température va diminuer l'humidité et vice versa.
Les plantes et la température
Les effets de la température
température trop élevée:
La température agissant également sur l'évaporation de l'eau cellulaire, son augmentation entraîne pour les mêmes raisons une augmentation de l'ouverture des stomates et donc une augmentation de la transpiration. De même, au delà de 25 à 30°C, elle provoque la fermeture des stomates et donc une diminution de la transpiration.
De plus, lors de température trop élevées, la voie métabolique conduisant au THC est délaissée en faveur d'autres métabolites, diminuant la qualité du produit final.
température trop basse:
Une température trop basse sera déja un facteur favorisant de diverses pathologies ( i.e: Fusariose). Mais, elle peut même être directement responsable de la mort de la plante. Les racines sont notamment sensibles au froid et les problèmes peuvent apparaître dès 14°
L'amplitude thermique et la croissance
On va surtout avoir un effet de l'amplitude thermique sur la croissance internodale. Un forte amplitude thermique jour/nuit va entraîner une croissance internodale importante et vice-versa.
Les optimums de température
Lors de tout les stades, la température optimale se situe entre 18° à 24°.
Les Pathologies liées à la température
Température trop basse
Symptômes :
Certaines variétés sont plus sensibles au froid que d'autres. Les premiers symptômes seront des problèmes d'assimilation, la production de pigments anthocyanes (rouges) au niveau des tiges, pétioles et feuilles pourra être un signe d'appel (à ne pas confondre avec une pigmentation d'origine génétique)
Traitement :
Augmenter la température.
Photos :
Température trop élevée
Symptômes :
Brûlures qui seront plutôt sur l'apex des plantes.
Traitement :
Eloignez la lampe des plantes
Photos :
Contrôler la température
Baisser la température
La méthode la plus simple reste évidemment d'augmenter l'extraction. Cependant , si l'air intracté est trop chaud, cela ne servira pas à grand chose.
Dans ce cas, il faut directement diminué la température de l'air intracté. Les méthodes sont de la moins à la plus chère: -des glaçons devant l'intraction, assez peu efficace et pénible. A la rigueur, utilisez des pains de refroidissement (ceux utilisés pour le camping). -augmenter la longueur de la gaine d'intraction. On perds à peu près 1° par mètre de gaine mais dans ce cas, les pertes de charge du à la résistance sont extrêmement importantes et il faudras augmenter la puissance de façon conséquence (sans oublier que cela diminue la durée de vie du matériel) -un climatiseur mais ça reste très cher à l'achat, une consommation électrique énorme et ça diminue de façon importante l'humidité relative.
Baisser la température
On peut baisser l'extraction cependant celle ci doit tout de même rester au volume d'extraction foliaire afin d'assurer le renouvellement d'air. Dans ce cas, si l'air reste trop froid, on peut utiliser : -cordons horticoles, -tapis chauffant, -radiateur, -etc.
L'Humidité relative
Définition de l'humidité relative (extrait de wikipedia)
L'humidité relative de l'air, couramment notée φ, (ou degré d'hygrométrie) correspond au rapport de la pression partielle de vapeur d'eau contenue dans l'air, Pvap, sur la pression de vapeur saturante ou tension de vapeur à la même température Psat(T). Exprimée souvent en pourcentage, son expression devient:
phi(%)= (Pvap/Psat(T)) x 100
L'humidité relative est souvent appelée degré hygrométrique. Elle est mesurée à l'aide d'un hygromètre.
Une fois atteint la saturation (100% d'humidité relative), des gouttelettes d'eau apparaissent dans l'air et l'humidité relative ne varie plus. On a création d'un brouillard.
La pression de vapeur saturante, quant à elle, correspond à la pression partielle de vapeur d'eau contenue dans l'air saturé. La pression de vapeur saturante est une fonction croissante de la température. Ainsi, pour une même quantité d'eau dans l'air, un air chaud aura une humidité relative plus basse qu'un air froid. Ainsi, pour assécher l'air (au sens de l'humidité relative), il suffit de le réchauffer.
L'humidité relative et le cannabis
L'humidité va interagir avec différents phénomènes physiologiques chez la plante, notamment l'evapotranspiration et la guttation.
L'Evapo-transpiration
L'évapotranspiration correspond à la quantité d'eau totale transférée du sol vers l'atmosphère par l'évaporation au niveau du sol et par la transpiration des plantes.
Elle sera plus importante lorsque l'air est sec et donc les besoins en eau de la plante seront plus importants.
La Guttation
Il s'agit de l'excrétion d'eau liquide qui intervient notamment lorsque l'absorption est supérieure à la transpiration permettant d'éviter une surpression hydrique dans les tissus foliaires.
Elle va intervenir notamment de nuit et mal maîtrisée sera responsable : -de pathologies mycosiques, des lésions centrées sur les ointes des pourtours des feuilles seront un signe d'appel -de brûlures par effet loupe
Les optimums de l'humidité relative
Les optimums vont évoluer selon le stade de la plante, en effet, ils vont notamment dépendre du degré de développement du système racinaire. Les valeurs usuelles communément admises sont : Boutures : 90% Germination (1ère semaine): 80% Début de croissance (2ème semaine): 70-80% Croissance (3/4 semaine): 60-70% Phase végétative (5/6 semaines): 50-70% Début de floraison (7/8 semaines): 50-70% Floraison (9/12 semaines): 50-60% Maturation (13 semaines à récolte): 30-40% Une H.R faible en fin de floraison favorisera la production de trichomes, et réduira le risque de moisissures.