Différences entre les versions de « Les bases du jardinage biologique »
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À la longue, les sols traités uniquement aux engrais chimiques synthétiques connaîtront une diminution de leur volume de matières organiques et une modification de leur activité biologique. Ainsi, à mesure que la structure du sol s'appauvrira et que sa capacité de rétention d'eau diminuera, une proportion de plus en plus grande de l'engrais chimique soluble s'infiltrera jusqu'à la nappe phréatique. De plus, il faudra des quantités sans cesse croissantes d'engrais chimiques pour nourrir les plantes. | À la longue, les sols traités uniquement aux engrais chimiques synthétiques connaîtront une diminution de leur volume de matières organiques et une modification de leur activité biologique. Ainsi, à mesure que la structure du sol s'appauvrira et que sa capacité de rétention d'eau diminuera, une proportion de plus en plus grande de l'engrais chimique soluble s'infiltrera jusqu'à la nappe phréatique. De plus, il faudra des quantités sans cesse croissantes d'engrais chimiques pour nourrir les plantes. | ||
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Par rapport au jardinage classique, les principales différences portent sur: | Par rapport au jardinage classique, les principales différences portent sur: | ||
− | la suppression des intrants chimiques : pesticides, herbicides, acaricides...,qui outre les problèmes de pollution sont une dépense coûteuse pour le jardinier amateur. Celui-ci a d'ailleurs souvent tendance à forcer sur les doses. Il faut noter cependant que tous les pesticides ne sont pas accessibles aux jardiniers amateurs, les produits vendus dans les chaînes de distribution grand public étant limités aux moins nocifs. | + | * la suppression des intrants chimiques : pesticides, herbicides, acaricides...,qui outre les problèmes de pollution sont une dépense coûteuse pour le jardinier amateur. Celui-ci a d'ailleurs souvent tendance à forcer sur les doses. Il faut noter cependant que tous les pesticides ne sont pas accessibles aux jardiniers amateurs, les produits vendus dans les chaînes de distribution grand public étant limités aux moins nocifs. |
− | la | + | * la limitation avantageuse des dépenses à leur strict minimum, essentiellement pour les outils et les semences. Ces dernières pouvant souvent être produites par le cannabiculteur lui-même. |
− | + | * le recours privilégié au compost pour la fertilisation, c'est-à-dire à l'ensemble des résidus de la culture ou issus de la table (plantes coupées, résidus de consommation légumières... sauf les os qui peuvent cependant être broyés). | |
Version du 27 juillet 2010 à 07:12
Le jardinage biologique, dans sa définition la plus simple, est une approche qui intègre notre compréhension de la nature au jardinage et à la vie en général, et qui prône une culture horticole exempte de pesticides chimiques et synthétiques.
Certaines personnes croient qu'un engrais est un engrais et qu'il n'y a aucune différence entre les produits chimiques et biologiques. Les gens qui font du jardinage biologique ont rarement besoin d'ajouter de l'engrais à leur terre à jardin parce que celle-ci est biologiquement active et riche en éléments nutritifs, Les matières organiques qu'ils ajoutent à leur sol agissent à la fois comme engrais et comme conditionneur. Voilà la différence entre la culture chimique et biologique. Les engrais chimiques solubles contiennent des minéraux facilement absorbables par les racines des plantes. Par contre, ces sels minéraux ne fournissent pas d'éléments nutritifs aux micro-organismes du sol et aux vers de terre, et vont même jusqu'à repousser les vers de terre en acidifiant la terre.
À la longue, les sols traités uniquement aux engrais chimiques synthétiques connaîtront une diminution de leur volume de matières organiques et une modification de leur activité biologique. Ainsi, à mesure que la structure du sol s'appauvrira et que sa capacité de rétention d'eau diminuera, une proportion de plus en plus grande de l'engrais chimique soluble s'infiltrera jusqu'à la nappe phréatique. De plus, il faudra des quantités sans cesse croissantes d'engrais chimiques pour nourrir les plantes.
Par rapport au jardinage classique, les principales différences portent sur:
- la suppression des intrants chimiques : pesticides, herbicides, acaricides...,qui outre les problèmes de pollution sont une dépense coûteuse pour le jardinier amateur. Celui-ci a d'ailleurs souvent tendance à forcer sur les doses. Il faut noter cependant que tous les pesticides ne sont pas accessibles aux jardiniers amateurs, les produits vendus dans les chaînes de distribution grand public étant limités aux moins nocifs.
- la limitation avantageuse des dépenses à leur strict minimum, essentiellement pour les outils et les semences. Ces dernières pouvant souvent être produites par le cannabiculteur lui-même.
- le recours privilégié au compost pour la fertilisation, c'est-à-dire à l'ensemble des résidus de la culture ou issus de la table (plantes coupées, résidus de consommation légumières... sauf les os qui peuvent cependant être broyés).
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