Différences entre les versions de « Les différents systèmes de culture »
(→NFT) |
|||
Ligne 36 : | Ligne 36 : | ||
En cas de problèmes rincer les cubes et changer l'eau du bac et ça repartira<br> | En cas de problèmes rincer les cubes et changer l'eau du bac et ça repartira<br> | ||
− | [[Image:Hydropassive.jpg]] | + | [[Image:Hydropassive.jpg|450px|Hydroponie passive]] |
+ | |||
Un arrosage à l'eau avec engrais une fois par semaine, directement sur les cubes de laine de roche (''ldr''). | Un arrosage à l'eau avec engrais une fois par semaine, directement sur les cubes de laine de roche (''ldr''). |
Version du 25 juillet 2008 à 00:53
L'hydroponie passive
L'hydroponie est perçue comme une technique chère.
C'est paradoxal parce que justement c'est l'hydro qui a fait baisser les coûts des tomates et autres orchidées qu'on trouve dans tous nos supermarchés.
L'hydro n'est donc pas forcément chère. Il faut restreindre un peu ses envies high Tech mais la méthode marche sans problème : je parle de l'hydro passive.
Pour les clones ou les plantes mères tout comme aux plantes qu'on va faire fleurir l'hydro passive fonctionne.
Un peu de rigueur suffit la plupart du temps pour éviter les catastrophes.
Exemple de fonctionnement
Etape 1: un plateau de culture
L'idée c'est d'avoir un plateau de culture, un bac en tout cas quelque chose en plastique qui va servir de réserve d'eau.
Pour les clones un bac de litière pour chat.
Pour des plants mère des petits récipients ménagers (tupperware.)
Pour des plantes en flo le mieux c'est un gros bac (du genre gamate de chantier en plastique qui ne coûte vraiment pas cher dans les magasins de bricolage.)
Etape 2 : dire adieu à la terre
Pour les clones il existe des petites cubes de ldr déjà entourés ça coûte pas trop cher
Les mères et les plantes en flo méritent, je trouve d'avoir pour substrat le cube delta 20*20*20 de grodan. Il n'est pas si facile que ça à trouver (mais j'ai dit hydroponie pas chère et pas hydro super facile déjà toutes prémachée)
Ca c'est chiffrable : 2€pièce mais permet de mener une culture du début à la fin sans problème.
Les cubes de ldr sont mis à tremper dans de l'eau au Le pH pH ajusté avant utilisation
Etape 3 : aller chercher à manger
Qui dit laine de roche dit rien à manger si ce n'est les engrais.
Donc engrais forcément. On parle toujours de Ecmetre je le sais mais on peut s'en passer si on arrive à se modérer sur les engrais.
Je dirai de suivre les programmes d'engraissement des engrais hydro mais ne procéder qu'à 1/4 des arrosages avec de l'eau avec engrais.
Les 3/4 restant à l'eau au pH ajusté.
L'arrosage se fait par le dessus pour bien saturer le haut du cube
Un arrosage par jour ira très bien. Au fond des bacs deux cm d'eau en permanence iront à merveille.
Penser à changer l'eau du fond tous les 8-10 jours pour plus de sécurité
En cas de problèmes rincer les cubes et changer l'eau du bac et ça repartira
Un arrosage à l'eau avec engrais une fois par semaine, directement sur les cubes de laine de roche (ldr).
Les autres arrosages seront effectués sans engrais au pH ajusté.
Maintenir 2 à 4 cm d'eau au fond du bac en permanance.
Videz le bac et nettoyez le ainsi que les billes d'argile tout les 15 jours.
La coco
Je fais une parenthèse pour aborder le sujet de la culture en coco. Le coco est un substrat pas tout à fait inerte dans le sens ou il contient des micro-organismes.
Le coco peut se trouver sous plusieurs formes :
- Pains de coco à utiliser en hydroponie pure.
- Sac de coco à utiliser avec un mélange de terre en pot.
Si l’on utilise des pains de coco, alimentés par des goutteurs, il est déconseillé de partir de graines. En effet si le plant se révèle être un male, le plant sera coupé mais la place ne sera pas réutilisable. Il est donc fortement conseillé de partir de boutures ou à la rigueur de graine féminisée pour limiter les risques d’avoir des males, ce qui entraînerait une chute du rendement. Utilisé de la sorte le coco est difficilement réutilisable car les racines des anciennes plantes restent en partie dans les pains de coco.
Utilisé en pot, le coco permet par exemple d’aérer le terreau.
Ce substrat est extrêmement léger, ce qui peut se révéler pratique pour apprécier l’arrosage. Il suffit de soulever le pot et avec l’expérience, si l’on sent que c’est trop léger on arrose.
NFT
Le NFT consiste à faire circuler l'eau en continu au pieds des cubes de laine de roche.
Un tapis racinaire est placé sous les cubes pour permettre aux racines de prendre place. C'est un élément indispensable.
L'eau qui circule en continu sur ce tapis forme un film nutritif.
Ce système est adapté aux placards de faible hauteur.
Ils se composent de bacs coupés 2 zones.
La première zone est là ou repose la solution, la 2nd contient le tapis et les racines des plantes.
Le tout est protégé par un couvercle.
Les racines vont pomper la solution en s’étalant sur le film nutritif.
Avec le temps, il se forme donc un tapis de racines.
La solution est pompée dans la partie inférieure du bac pour être déposée dans la partie supérieure. Ceci aura pour but d’alimenter le film nutritif en solution, le surplus de solution redescendra par gravité dans le 1er bac et ainsi de suite.
La solution en pompée en continue et ceci permet de fournir en continu aux plantes un environnement fourni en nutriments.
La table à marée
Le principe est d’alimenter en continu, les plantes sont nourries par intermittente. Chaque cycle d’arrosage est appelé marée. Une fois la table pleine et le substrat suffisamment irrigué, la pompe arrête d’alimenter en solution et la solution peut s’écouler par les trous de drainage. La pompe est réglée sur minuterie. Idéalement, le cultivateur aura réglé la minuterie de façon à ce qu’elle s’arrête lorsque le niveau d’eau sera maximal.
Avantages :
- Coût d’achat assez réduit
- Facile à nettoyer entre 2 cycles. Il suffit d’enlever le tapis de racines, de nettoyer le système à l’éponge et de rincer le tout.
- Encombrement réduit en hauteur
- Facilité d’emploi
Inconvénients :
- Légèreté du couvercle qui peut amener à le changer régulièrement
- Manque de brassage de la solution dans la cuve.
- Nécessite un minuteur assez précis de façon à optimiser les cycles de marées
Le goûte à goûte
Le système est constitué de 2 bacs . Le bac inférieur contient la solution, le supérieur contient le substrat (bille d’argile en général) et les plantes. Une pompe amène la solution à la surface du substrats. La solution s’écoule par le biais d’un anneau percé. La solution, va ainsi arroser les pied puis retomber dans le 1er bac, et ainsi de suite.
Il est conseillé de maximiser l’oxygénation de la solution en ajoutant une pompe à air relié à un bulleur dans le 1er bac.
Avantages :
- Coût d’achat assez réduit
- Facile à nettoyer entre 2 cycles. Il suffit de retirer le substrat avec les racines, de nettoyer le système à l’éponge et de rincer le tout.
- Facilité d’emploi
Inconvénient :
- Nécessite souvent une grande quantité de substrat.
- Laborieux à vidanger vu la contenance
DWC ou bubbler
Le principe du bubbler est d’éclabousser les racines en faisant éclater des bulles de solution nutritives dans une premier temps.
Ensuite les racines pompent la solution directement dans le fond du bac.
Ce type d’hydroponie est dite passive.
Un seul bac suffit. Le bac doit être recouvert pour éviter le prolifération d’algues ou encore le développement de champignons. Le couvercle sera donc percé de plusieurs trous de la forme des pots dans lesquels les pieds seront plantés. Les pieds sont donc insérés dans des pots remplis de billes d’argile ou encore de laine de roche.
Dans le bac se trouve un ou plusieurs bulleurs relié à une ou plusieurs pompes à air.
Il n’existe à ma connaissance aucun bubbler commercialisé. Ce système nécessite donc un minimum de bricolage
Avantages :
- Constitue le système hydroponique le moins cher
- Facile à nettoyer, il suffit d’enlever les racines du bac,de nettoyer le système à l’éponge et de rincer le bac
Inconvénients :
- Nécessite de bricoler
- Nécessite une pompe à air de puissance moyenne de préférence et un à plusieurs bulleurs.
Auteur(s) et source(s) :